Ayant acquis un certain bagage, il entreprend de chercher un apprentissage. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents métiers, il devint arpète chez Hajack, rue de Miromesnil, son travail consistait uniquement à trier péniblement les épingles, et à jeter celles qui étaient cassées ou abîmées.
Accumulant les travaux fatigants et peu glorieux, sans grand lendemain, Louis fait l'objet d'un véritable conseil de famille où on le somme de rentrer dans le droit chemin et de trouver une situation stable et pérenne.mais à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l'inscrivent en 1932 à l'École Technique de Photographie et de Cinéma (ETPC), aujourd'hui Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière.
Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut bien plus tard directeur de la photographie sur plusieurs de ses films. (« Louis de Funès était quelqu'un qui n'était pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hurler de rire “ hyposulfide de soude ”. Ceci en imitant le professeur strict qui nous enseigna les propriétés... C'était comme un connivence entre nous ! », Henri Decaë, cité dans Louis de Funès, p. 184.)
D'Octobre 1932 à Juin 1933, les deux compères ne se quittent plus, séchant même certains cours comme les maths et la chimie. Leur amitié et leur complicité est grande, Henri Decae, 30 ans plus tard, mettra en images Louis de Funès pour LE CORNIAUD et LA FOLIE DES GRANDEURS.
Pour l'heure, ne se passionnant pas non plus pour cet art, il se fait renvoyer de l'école pour “incendie volontaire” au grand désespoir de ses parents.
En 1934, à l'âge de vingt ans, il est appelé à servir la France. Sa petite taille (1.64 m) et son poids (55 kilos) le font aussitôt réformé.
Il devient étalagiste, où il montre un véritable don artistique dans la conception des vitrines. Malheureusement, il se fait jeter dehors pour une erreur professionnelle.
Recommence alors le cycle de périodes de chômage et d'emplois (« Après avoir abandonné ses études secondaires, mon père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me demande s'il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews, car à la maison, il n'en parlait jamais », Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !, p. 44. ) (dessinateur industriel pour le constructeur automobile Rosengart, aide comptable, étalagiste, etc.) puis ensuite, suite à la faillite de l”entreprise, il postule pour un poste d'aide comptable. Hélas !! Il n”arrive pas à se passionner pour ses travaux qu'ils trouvent inintéressants et rébarbatifs. Il se fait à nouveau congédié.
En 1936, A l'âge de 23 ans, il rencontre Germaine Elodie Carroyer, son premier amour. Couturière de son état, Louis pendant ce temps commence à pianoter dans les bars et montre de véritables talents de musicien. Il se décide enfin à proposer le mariage à sa bien-aimée, et c”est ainsi que Louis se maria avec Germaine le 27 Avril 1936 dans la région natale de cette dernière, à Saint Etienne.
De retour à Paris, le couple s'installe dans un meublé . Louis vit chichement de ses prestations et enchaîne des journées interminables, de 5 heures du matin jusqu'à très tard dans la nuit.. Un enfant naît de cette union en 1937, Daniel (Daniel de Funès a accordé un entretien à Éric Leguèbe en 2001. Cet entretien est retranscrit dans Louis de Funès, Roi du rire, p. 164 à 170. ) , mais le couple se sépare très vite même si le divorce n'est prononcé qu'en 1942.
Accumulant les travaux fatigants et peu glorieux, sans grand lendemain, Louis fait l'objet d'un véritable conseil de famille où on le somme de rentrer dans le droit chemin et de trouver une situation stable et pérenne.mais à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l'inscrivent en 1932 à l'École Technique de Photographie et de Cinéma (ETPC), aujourd'hui Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière.
Dans les cours, il a notamment pour condisciple Henri Decaë qui fut bien plus tard directeur de la photographie sur plusieurs de ses films. (« Louis de Funès était quelqu'un qui n'était pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hurler de rire “ hyposulfide de soude ”. Ceci en imitant le professeur strict qui nous enseigna les propriétés... C'était comme un connivence entre nous ! », Henri Decaë, cité dans Louis de Funès, p. 184.)
D'Octobre 1932 à Juin 1933, les deux compères ne se quittent plus, séchant même certains cours comme les maths et la chimie. Leur amitié et leur complicité est grande, Henri Decae, 30 ans plus tard, mettra en images Louis de Funès pour LE CORNIAUD et LA FOLIE DES GRANDEURS.
Pour l'heure, ne se passionnant pas non plus pour cet art, il se fait renvoyer de l'école pour “incendie volontaire” au grand désespoir de ses parents.
En 1934, à l'âge de vingt ans, il est appelé à servir la France. Sa petite taille (1.64 m) et son poids (55 kilos) le font aussitôt réformé.
Il devient étalagiste, où il montre un véritable don artistique dans la conception des vitrines. Malheureusement, il se fait jeter dehors pour une erreur professionnelle.
Recommence alors le cycle de périodes de chômage et d'emplois (« Après avoir abandonné ses études secondaires, mon père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me demande s'il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews, car à la maison, il n'en parlait jamais », Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !, p. 44. ) (dessinateur industriel pour le constructeur automobile Rosengart, aide comptable, étalagiste, etc.) puis ensuite, suite à la faillite de l”entreprise, il postule pour un poste d'aide comptable. Hélas !! Il n”arrive pas à se passionner pour ses travaux qu'ils trouvent inintéressants et rébarbatifs. Il se fait à nouveau congédié.
En 1936, A l'âge de 23 ans, il rencontre Germaine Elodie Carroyer, son premier amour. Couturière de son état, Louis pendant ce temps commence à pianoter dans les bars et montre de véritables talents de musicien. Il se décide enfin à proposer le mariage à sa bien-aimée, et c”est ainsi que Louis se maria avec Germaine le 27 Avril 1936 dans la région natale de cette dernière, à Saint Etienne.
De retour à Paris, le couple s'installe dans un meublé . Louis vit chichement de ses prestations et enchaîne des journées interminables, de 5 heures du matin jusqu'à très tard dans la nuit.. Un enfant naît de cette union en 1937, Daniel (Daniel de Funès a accordé un entretien à Éric Leguèbe en 2001. Cet entretien est retranscrit dans Louis de Funès, Roi du rire, p. 164 à 170. ) , mais le couple se sépare très vite même si le divorce n'est prononcé qu'en 1942.
cristaline05, Posté le lundi 19 mai 2008 05:40
C'est génial ces photos et merci pour toutes ces précisions