A l'aube de la Seconde Guerre Mondiale, Louis est, le 1er Septembre 1939, lors de la mobilisation générale, bon pour un service passif. Après un Conseil de Révision, sa candidature est refusée, pour des tâches suspectes au poumon. Après le diagnostic du Médecin Conseil qui le trouve en pleine forme, Louis est affecté à Saint Cloud.
En 1940, il est affecté au Camp de Mailly, dans l'Aube, où il organise des fêtes, des revues et des distractions.
Victime d'un excès de fièvre, il est réformé temporairement en Avril 1940. A la capitulation, il est de retour à la vie civile. Son union avec Germaine connaît la débâcle et on lui annonce la mort de son frère Carlos, tué dans les tranchées à Réthel dans les Ardennes. Afin de gagner sa vie dans le Paris occupé, il décroche un engagement dans le night-club L'Horizon en tant que pianiste. C'est dans ce même cabaret où il fera la connaissance d'un certain Edouard Ruaux, plus connu sous le nom d'Eddie Barclay, avec qui il partage la scène.
Bientôt il commence à se faire engager comme pianiste de bar (. Il joue dans un grand nombre d'établissements, enchaînant des soirées de douze heures (de 17 h 30 à 5 h 30 du matin), payé à la coupelle (le pourboire des clients) ou touchant un cachet de misère. Il a l'oreille musicale - ce dont il se servira dans certains de ses films tels que Le Corniaud, Le Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre - et une bonne connaissance du cinéma de son époque.
Pendant la 2e guerre, Louis passe son temps dans les bars et les caveaux de jazz. Il trouve un véritable emploi de pianiste dans le bar : "Le Gavarni", Rue Gavarni. Il travaille tous les soirs et termine souvent sa prestation à l'aube. Il ne sait pas déchiffrer la musique donc impossible de s'insérer dans un orchestre. C'est donc en solitaire qu'il se laisse aller à improviser. C'est là bas qu'un officier allemand, complètement saoul, l'obligera à jouer "Lili Marlen", un pistolet sur la tempe.
Recruté au bar "L'horizon", il fera la connaissance et sera accompagné par Eddie Barclay, qui restera son ami pendant de très longues années. Il rencontre également des débutants dans le cinéma, aujourd'hui célèbre : Jean-Marc Thibault, "Les Branquignols",...
L'après-midi, il suit des cours de comédie chez René Simon. Il y rencontre Daniel Gélin, qui restera son ami jusqu'à la fin de sa vie. Ils sympathisent et interprètent ensemble plusieurs pièces à succès : "Volpone", où Louis interprète le rôle de Mosca, des textes de Flers et Caillavet, dans des poèmes de Jean Sarment. Daniel Gélin progresse lentement, tandis que Colette Brosset, Robert Dhéry, de leur coté, enthousiasment René Simon. A la fin de l'année, sa diction hachée ne plaisant pas à René Simon, il abandonnera.
Le 13 Novembre 1942, le divorce avec Germaine est prononcé. Mais déjà Louis a rencontrer la femme qui l'accompagnera désormais jusqu'à la fin de sa vie Jeanne Barthélemy de Maupassant. A l'époque, Jeanne est secrétaire chez Charles Henry, professeur de musique, et Louis animait ses cours au piano . Elle est férue de jazz et descendante de l'écrivain Guy de Maupassant. Il voit en elle, la femme de sa vie. Dès lors, Jeanne va le suivre partout, l'écouter et Louis va lui jouer des chansons. Pris sous le charme de sa secrétaire, Louis commence à lui faire la cour. D'engagements en engagements, Louis fait la connaissance de Jean Carmet, où il interprétera, au cabaret La Tomate, des textes et des petites oeuvres, tel que Le Journal de Jules Renard. Ayant acquis la conviction que son désir est de devenir comédien, il s'inscrit en 1942 au célèbre Cours René Simon, où il fera la connaissance, en 1943, de Daniel Gélin qui sera de bons conseils pour sa future carrière. Suivant les conseils de ce dernier, il se rend à la salle Pleyel pour une audition pour une pièce de Marc Gilbert Sauvajon : L'amant de paille.
Jeanne Augustine de Maupassant et Louis de Funès de Galarza se marient le 20 Avril 1943 à la Maire du 9ème Arrondissement de Paris, cérémonie simple et sans faste, qui se termine dans leur petit deux pièces au 42 rue de Maubeuge. Le 27 Janvier 1944, Louis devint l'heureux papa d'un petit Patrick. La famille s'étant agrandie, Louis met les bouchées doubles pour subvenir aux besoins de sa petite famille. En Février 1944, Jeanne et Louis déménage au 14 rue de Miromesnil.
Un matin de l'année 1944, Louis, après une longue nuit au piano, se précipite hagard afin d'attraper son métro. Sur le même quai, un homme, plus jeune, fixe Louis.Ce jeune homme : c'est Daniel Gélin. Il s'approche de Louis et lui demande si il n'étais pas chez Simon. Louis lui répond que "si" et qu'il a abandonné. C'est à ce moment que Daniel Gélin propose à Louis de faire un remplacement dans une pièce qu'il met en scène. « Un hasard prodigieux. Je descendais d'un wagon de première dans le métro et Daniel Gélin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu'il me crie “Téléphone-moi demain. J'ai un petit rôle pour toi.” » Ce dernier accepte.
Louis de Funès fait ses premiers pas de comédien
La pièce ayant du succès, il est engagé pour interpréter d'autres pièces.Dès Février 1945, son ami Daniel Gélin le recommande à Danielle Delorme pour jouer un modeste rôle dans le film de Jean Stelli, LA TENTATION DE BARBIZON.
C'est également en 1945 qu'il aura son tout premier rôle au cinéma dans "La tentation de Barbizon". Son rôle : ouvrir la porte à Pierre Larquey.
En 1940, il est affecté au Camp de Mailly, dans l'Aube, où il organise des fêtes, des revues et des distractions.
Victime d'un excès de fièvre, il est réformé temporairement en Avril 1940. A la capitulation, il est de retour à la vie civile. Son union avec Germaine connaît la débâcle et on lui annonce la mort de son frère Carlos, tué dans les tranchées à Réthel dans les Ardennes. Afin de gagner sa vie dans le Paris occupé, il décroche un engagement dans le night-club L'Horizon en tant que pianiste. C'est dans ce même cabaret où il fera la connaissance d'un certain Edouard Ruaux, plus connu sous le nom d'Eddie Barclay, avec qui il partage la scène.
Bientôt il commence à se faire engager comme pianiste de bar (. Il joue dans un grand nombre d'établissements, enchaînant des soirées de douze heures (de 17 h 30 à 5 h 30 du matin), payé à la coupelle (le pourboire des clients) ou touchant un cachet de misère. Il a l'oreille musicale - ce dont il se servira dans certains de ses films tels que Le Corniaud, Le Grand Restaurant ou encore L'Homme orchestre - et une bonne connaissance du cinéma de son époque.
Pendant la 2e guerre, Louis passe son temps dans les bars et les caveaux de jazz. Il trouve un véritable emploi de pianiste dans le bar : "Le Gavarni", Rue Gavarni. Il travaille tous les soirs et termine souvent sa prestation à l'aube. Il ne sait pas déchiffrer la musique donc impossible de s'insérer dans un orchestre. C'est donc en solitaire qu'il se laisse aller à improviser. C'est là bas qu'un officier allemand, complètement saoul, l'obligera à jouer "Lili Marlen", un pistolet sur la tempe.
Recruté au bar "L'horizon", il fera la connaissance et sera accompagné par Eddie Barclay, qui restera son ami pendant de très longues années. Il rencontre également des débutants dans le cinéma, aujourd'hui célèbre : Jean-Marc Thibault, "Les Branquignols",...
L'après-midi, il suit des cours de comédie chez René Simon. Il y rencontre Daniel Gélin, qui restera son ami jusqu'à la fin de sa vie. Ils sympathisent et interprètent ensemble plusieurs pièces à succès : "Volpone", où Louis interprète le rôle de Mosca, des textes de Flers et Caillavet, dans des poèmes de Jean Sarment. Daniel Gélin progresse lentement, tandis que Colette Brosset, Robert Dhéry, de leur coté, enthousiasment René Simon. A la fin de l'année, sa diction hachée ne plaisant pas à René Simon, il abandonnera.
Le 13 Novembre 1942, le divorce avec Germaine est prononcé. Mais déjà Louis a rencontrer la femme qui l'accompagnera désormais jusqu'à la fin de sa vie Jeanne Barthélemy de Maupassant. A l'époque, Jeanne est secrétaire chez Charles Henry, professeur de musique, et Louis animait ses cours au piano . Elle est férue de jazz et descendante de l'écrivain Guy de Maupassant. Il voit en elle, la femme de sa vie. Dès lors, Jeanne va le suivre partout, l'écouter et Louis va lui jouer des chansons. Pris sous le charme de sa secrétaire, Louis commence à lui faire la cour. D'engagements en engagements, Louis fait la connaissance de Jean Carmet, où il interprétera, au cabaret La Tomate, des textes et des petites oeuvres, tel que Le Journal de Jules Renard. Ayant acquis la conviction que son désir est de devenir comédien, il s'inscrit en 1942 au célèbre Cours René Simon, où il fera la connaissance, en 1943, de Daniel Gélin qui sera de bons conseils pour sa future carrière. Suivant les conseils de ce dernier, il se rend à la salle Pleyel pour une audition pour une pièce de Marc Gilbert Sauvajon : L'amant de paille.
Jeanne Augustine de Maupassant et Louis de Funès de Galarza se marient le 20 Avril 1943 à la Maire du 9ème Arrondissement de Paris, cérémonie simple et sans faste, qui se termine dans leur petit deux pièces au 42 rue de Maubeuge. Le 27 Janvier 1944, Louis devint l'heureux papa d'un petit Patrick. La famille s'étant agrandie, Louis met les bouchées doubles pour subvenir aux besoins de sa petite famille. En Février 1944, Jeanne et Louis déménage au 14 rue de Miromesnil.
Un matin de l'année 1944, Louis, après une longue nuit au piano, se précipite hagard afin d'attraper son métro. Sur le même quai, un homme, plus jeune, fixe Louis.Ce jeune homme : c'est Daniel Gélin. Il s'approche de Louis et lui demande si il n'étais pas chez Simon. Louis lui répond que "si" et qu'il a abandonné. C'est à ce moment que Daniel Gélin propose à Louis de faire un remplacement dans une pièce qu'il met en scène. « Un hasard prodigieux. Je descendais d'un wagon de première dans le métro et Daniel Gélin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu'il me crie “Téléphone-moi demain. J'ai un petit rôle pour toi.” » Ce dernier accepte.
Louis de Funès fait ses premiers pas de comédien
La pièce ayant du succès, il est engagé pour interpréter d'autres pièces.Dès Février 1945, son ami Daniel Gélin le recommande à Danielle Delorme pour jouer un modeste rôle dans le film de Jean Stelli, LA TENTATION DE BARBIZON.
C'est également en 1945 qu'il aura son tout premier rôle au cinéma dans "La tentation de Barbizon". Son rôle : ouvrir la porte à Pierre Larquey.
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