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CINEMA




LA TRAVERSEE DE PARIS




Synopsis

En 1943 à Paris, pendant l'occupation allemande, Martin est un chauffeur de taxi au chômage qui gagne sa vie en livrant des colis pour le marché noir. Le soir même, il doit transporter à pied quatre valises contenant un cochon découpé à l'autre bout de la capitale. Il se rend dans la cave d'un nommé Jambier et y joue de l'accordéon pendant qu'on égorge l'animal. Ceci fait, il se dirige avec sa femme Mariette vers le restaurant où il doit retrouver son complice. Il y apprend que celui-ci vient d'être arrêté par la police. Un inconnu entre alors dans le restaurant et, sur un malentendu, craignant qu'il ait glissé un rendez-vous à sa femme, Martin l'invite à partager son repas et travailler avec lui. Ce choix s'avère vite calamiteux, car ce nouveau personnage, un certain Grandgil, est loin d'être docile. Il s'octroie tout d'abord une substantielle augmentation de salaire en terrorisant le malheureux Jambier. Puis, il détruit les bouteilles d'un bar où les deux complices se sont réfugiés de la police et traite les tenanciers de « salauds de pauvres ». Il va même jusqu'à assommer un policier dans le quartier où habite Martin. Et lorsque, fuyant une patrouille allemande, ils finissent par se réfugier dans l'appartement de Grandgil, c'est avec stupéfaction que Martin, découvre qu'il s'agit d'un peintre d'une certaine renommée qui ne l'a suivi que pour se distraire. Poursuivant néanmoins leur chemin, ils arrivent enfin à l'adresse de la livraison mais trouvent la porte close. Ils produisent alors un tel tintamarre que la police intervient. Dans la Kommandantur[1] où ils sont emmenés, un officier allemand reconnaît le peintre Grandgil. Il s'apprête à les faire relâcher lorsqu'on annonce l'assassinat d'un colonel. L'officier allemand ne parvient à sauver in extremis que Grandgil tandis que Martin, lui, part en déportation. Les années passent, Paris est libéré, et nous retrouvons Grandgil sur un quai de la gare de Lyon suivi par un porteur de valises. Du haut de la fenêtre du wagon, Grandgil reconnaît soudain Martin portant, comme toujours, les valises des autres.






Titre : La Traversée de Paris
Réalisation : Claude Autant-Lara
Scénario : Jean Aurenche et Pierre Bost, adapté de la nouvelle éponyme de Marcel Aymé parue dans le recueil le Vin de Paris.
Dialogue: Jean Aurenche, Pierre Bost
Assistant réalisateur: Ghislaine Autant-Lara
Production : Henri Deutschmeister
Production : Franco-London Film (Paris), Continentale Produzione (Rome)
Directeur de production: Yves Laplanche
Distribution: S.N.A Gaumont
Musique : René Cloërec
Directeur de la photographie : Jacques Natteau
Opérateur: Gilbert Chain
Montage : Madeleine Gug
Son : René-Christian Forget
Décors : Max Douy
Maquillage: Yvonne Fortuna
Fourrures: André Brun
Photographe de plateau: Jean-Louis Castelli, Emmanuel Lowenthal
Script-girl: Geneviève Cortier
Régisseur: André Hoss
Affichiste : Clément Hurel
Pellicule: 35mm - noir et blanc
Tirage: Laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud, sur pellicule couleur
Tournage dans les studios « Franstudio » et à Paris du 7 avril au 9 juin 1956
Date de sortie : 26 octobre 1956
Pays d'origine : france-italie
Genre : comédie dramatique
Durée : 80 minutes
Tous publics



Distribution

Jean Gabin : Grandgil
Bourvil : Marcel Martin
Louis de Funès : Jambier
Jeannette Batti : Mariette Martin
Jean Dunot : Alfred Couronne
Harald Wolf : le commandant allemand (non crédité)
Robert Arnoux : Marchandot
Georgette Anys : Lucienne Couronne
Monette Dinay : Mme Jambier
Myno Burney : Angèle Marchandot
Jacques Marin : le patron du restaurant
Bernard Lajarrige : Un agent de police
Anouk Ferjac : la jeune fille lors de l'alerte (non créditée)
Hubert Noël : le gigolo arrêté (non crédité)
Béatrice Arnac : la prostituée (non créditée)
Jean/Hans Verner : le motard allemand
Laurence Badie : la serveuse du restaurant
Claude Vernier : le secrétaire allemand de la Kommandantur
Hugues Wanner : le père de Dédé.
Paul Barge : le paysan avec sa vache
Georges Bever : un consommateur
Germaine Delbat : une femme au restaurant
Clément Harari : l'otage aux lunettes
René Hell : le père Jambier
Hubert de Lapparent : l'otage nerveux
Franck Maurice : le vendeur de journaux
Albert Michel : le concierge de l'immeuble
Michèle Nadal : la jeune fille à la sortie du métro
Maryse Paillet : une femme au restaurant
Jean Vinci : le client mécontant au restaurant
Louis Viret : le cycliste
Yvonne Claudie : la vieille prostituée
Lita Recio : voix doublant Yvonne Claudie






LA TRAVERSEE DE PARIS



LE CHEF D'OEUVRE DE CLAUDE AUTANT LARA SORTI EN 1956 .
LE TRIO GABIN / BOURVIL / DE FUNES RESTERA GRAVE DANS L'HISTOIRE DU CINEMA .
CETTE OEUVRE OFFRE UNE AMBIANCE EXCEPTIONNELLE ET UNE MAGNIFIQUE INTERPRETATION , C'EST ASSEZ SOMBRE MAIS PARADOXALEMENT LE FILM EST DROLE .
CETTE PERIODE NOIRE DURANT CETTE GUERRE EST TRES BIEN DEPEINTE .
LES REPLIQUES RESTERONT CULTES A JAMAIS .





C'EST TOUJOURS UN REGAL DE REVOIR CE FILM , IL DEGAGE UNE PUISSANCE MEME 51 ANS APRES SA SORTIE .










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#Posté le samedi 22 septembre 2007 18:44

Modifié le dimanche 18 mai 2008 17:28

CINEMA




Autour du film
Le choix de Bourvil pour le rôle de Martin fit l'objet d'une opposition si violente de la part de Marcel Aymé qu'il finit par inquiéter la production. Claude Autant-Lara, qui tenait à son choix, dut diminuer son budget de plus de 50 %, renonçant ainsi à la couleur, pour obtenir toute liberté quant au casting. Marcel Aymé reconnut par la suite son erreur concernant Bourvil, ajoutant de plus : « C'est vraiment la toute première fois qu'on ait fait au cinema quelque chose tiré d'un de mes livres qui soit non seulement bien, mais d'une très grande qualité. Et dans ce cas particulier, ce n'était pas facile ».

Avant ce chef-d'œuvre, André Bourvil n'avait jamais travaillé avec Jean Gabin. Leur première scène fut justement celle de la première rencontre entre Martin et Grandgil. Lorsque Gabin rentre (de dos) dans le bistrot et lance un « Bonsoir » inquiétant : l'acteur Bourvil était terrifié...

L'équipe technique est visible à deux reprises dans le film. Lorsque Jeannette Batti tend un savon à Jean Gabin au début du film : on peut parfaitement voir, l'espace d'une seconde, l'ombre portée de la caméra sur l'actrice. Lorsque André Bourvil aperçoit Jeannette Batti qui s'apprêtait à le quitter, Gabin sort de l'immeuble seul. Lorsque Gabin quitte le couloir : on voit très clairement qu'un assistant referme la porte derrière lui...
Au crépuscule de sa carrière, Claude Autant-Lara réalisera un remake inavoué de La Traversée de Paris. Massacré par la critique, le film sera pourtant excellent - et d'une très grande noirceur. Il s'agit du film Les Patates réalisé en 1969 avec Pierre Perret et Henri Virlojieux.

La colorisation d'un film comme La Traversée de Paris est une parfaite ineptie. Le budget serré du film encouragea Max Douy (célèbre chef décorateur) à réaliser des quartiers entier de Paris en studio. Les influences expressionnistes de l'artiste (déjà visibles dans d'autres films) explosent dans certaines séquences de La Traversée de Paris. De plus, le film est certainement l'une des visions les plus justes et les plus saisissantes de la période de l'occupation au cinéma. La force du traitement réside évidemment dans la présence d'un noir et blanc très contrasté et inquiétant...

Les retrouvailles finales gare de Lyon, minutées par le départ du train de Grandjil, sont d'une très grande émotion. Cette issue désabusée, que Claude Autant-Lara aurait attendu cinq ans avant de tourner (il avait acquis les droits en 1950), se démarque complètement de la nouvelle de Marcel Aymé dans laquelle Grandjil est tué par Martin qui incarne l'honneur du prolétariat contre le cynisme d'une bourgeoisie oisive.
Autant-Lara et Bourvil tourneront trois ans plus tard une autre adaptation de Marcel Aymé : La Jument verte.
Louis de Funès obtient l'un de ses premiers grands rôles : celui de l'épicier Jambier. Il n'est qu'un second rôle important, mais il crève l'écran, notamment lors de la scène de la confrontation avec Jean Gabin.
Gabin et de Funès se retrouveront en 1962 pour Le Gentleman d'Epsom et en 1968 pour Le Tatoué.

Claude Autant-Lara déploie toute son insolence et son goût pour la provocation dans cette farce caustique et grinçante ayant pour cadre historique l'occupation allemande. Deux complices que tout oppose, le caractère et la position sociale, traversent Paris la nuit pour livrer un cochon au marché noir. Sur ce fragile argument, se développent une série de péripéties et une galerie de portraits qui constituent une dénonciation des travers les plus sombres d'une époque en même temps qu'une virulente critique sociale.

Les deux monstres sacrés que sont Bourvil et Jean Gabin s'y donnent avec truculence la réplique pendant qu'à côté d'eux, un certain Louis de Funès, trouve l'un de ses premiers grands rôles.



Un parcours initiatique

La traversée de Paris est sans aucun doute un parcours initiatique. Grandgil peintre dont le talent est temporairement suspendu à cause de la guerre se distrait et forme par la provocation Marcel Martin un chauffeur de taxi au chômage introverti qui par manque d'assurance se laisse manipuler par son environnement.

Cette longue marche de nuit à travers les quartiers de Paris qui succède à la scène anthologique du marchandage du transport des valises va permettre à Grandjil d'exposer à Martin par des exemples concrets les limites de la race humaine. La scène du café où Grandjil se lâche en compagnie d'un Martin temporairement libéré de ses préjugés est un exemple parfait de ce débordement verbal et physique que l'on peut condamner.

Martin est bousculé par les extravagances outrancières de Grandjil. Il se prend au jeu de la puissance que représente ce peintre désabusé qui s'amuse à déstabiliser ses contemporains qu'il juge faibles et sans envergures par des remarques acerbes.

Ce cheminement dans Paris surtout dans sa conclusion va cependant positionner Grangil dans un rôle responsable où il devra faire preuve de sagesse et de réflexion pour sauver la vie de son camarade.








Distinctions

Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine pour Bourvil à la Mostra de Venise 1956.
Prix du meilleur film par le syndicat français de la critique du cinéma 1956.
Nomination pour le Lion d'or de la Mostra de Venise 1956 (Cette même année aucun Lion d'or ne fut décerné).
Nomination pour Jean Gabin au BAFTA 1957 dans la catégorie « meilleur acteur étranger » (Prix attribué à Henry Fonda pour Twelve Angry Men).
Prix Méliès en 1957.






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