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STANLEY KUBRICK


STANLEY KUBRICK






CONSIDERE PAR BEAUCOUP COMME UN GENIE , JE PENSE QU'IL FAUT UN PEU REDEFINIR CETTE NOTION , C'EST CETTE BETISE HUMAINE QUI MET A PART TOUTES LES PERSONNES QUI SONT MARGINALES ET EN DECALAGE AVEC LE MONDE , POUR EXEMPLE , SPIELBERG ETAIT DANS SON ENFANCE MIS A PART LUI AUSSI COMME CERTAINS VISIONNAIRES COMME LUCAS ET CERTAINS AUTRES . DES GENS ASSEZ TIMIDES MAIS QUI ONT UN UNIVERS PERSONNEL VASTE , RICHE ET INTENSE , DES L'INSTANT OU LEUR UNIVERS SE TRADUIT AU NIVEAU DE L'ART , C'EST LA QUE LE RESTE DU MONDE COMMENCE A LES CONSIDERER ET A LES VOIR COMME DES GENIES CAR EN TOTAL DECALAGE .
ON S'ENRICHIT EN COTOYANT DES GENS MAIS ON NE SE CONTRUIT PAS VRAIMENT , C'EST CE REPLIE SUR NOUS-MEME QUI PROVOQUE UNE VISION PLUS LUCIDE . LES ELECTRONS LIBRES ONT TOUJOURS DERANGE LA SOCIETE . DONC POUR MOI C'EST LA MEDIATISATION QUI FONT DE CERTAINES PERSONNES COMME KUBRICK , DES "GENIES" .
POUR MOI , EN TOUT CAS C'EST CE QUE JE RESSENS , IL Y A UN TIRAILLEMENT ENTRE UN EGOISME DEMESURE ET UNE GENEROSITE ET UN COEUR ENORME , C'EST PARADOXAL MAIS COMPLEMENTAIRE , POUR TOUS CES REALISATEURS MAIS AUSSI LES AUTRES ARTISTES , JE FERAIS UN PARALLELE AU FILM DE DAVID LYNCH "THE ELEPHANT MAN" SUR LA VIE DE JOHN MERRICK , MAL CONSIDERE AU DEBUT PUIS ENSUITE PROPULSE EN AVANT COMME ETANT DES ETRES HORS NORMES , DES SORTES DE MESSIES , ALORS QUE C'EST LA NATURE HUMAINE ELLE-MEME QUI EN ONT FAIT CE QU'ILS SONT .
JE ME SENS PROCHE DE KUBRICK (SPIELBERG , LUCAS .....) POUR CA CAR C'ETAIT UN GRAND TIMIDE PERFECTIONNISTE ISOLE DU RESTE DU MONDE ET PESSIMISTE SUR LA NATURE DE L'HOMME , SA LEGENDE N'EST BASEE QUE SUR LE MYSTERE QUI L'ENTOURE ET QUE D'UNE CERTAINE FACON , IL ENTRETENAIT , CE SONT LES MEDIAS QUI EN ONT FAIT UN MYTHE . LES MEDIAS ONT INTERPRETES TOUT CE QU'IL A FAIT SANS EN AVOIR LES FONDEMENTS , SON PERFECTIONNISME QUI EST LA PRINCIPALE IMAGE QU'IL RENVOIT
SON RENFERMEMENT SUR LUI-MEME ET SA DURETE , C'EST A TRAVERS TOUT CA QU'IL REUSSI A FAIRE RESSORTIR CES CHOSES OBSCURES QUI NOUS TIRAILLENT , LES MULTIS PERSONNALITES , L'APPARENCE .....


OU SONT LES REALISATEURS DE CET ENVERGURE , ILS SE FONT RARES ET AUJOURD'HUI PLUS QUE JAMAIS , LE CINEMA REPRESENTE POUR BEAUCOUP DE GENS UN MOYEN D'ETRE RICHE ET D'ETRE CELEBRE , C'EST UNE DES RAISONS POUR LAQUELLE JE TROUVE QUE LE CINEMA N'EST PLUS , EN TOUT CAS PRESQUE PLUS , TROP COINCES DANS SES STEREOTYPES , TOUJOURS LES MEMES TRAMES , LES FILMS QUI SORTENT NE SONT POUR LA PLUPART QUE DES MACHINES A FRIC QUI SONT LA POUR PLAIRE AU PLUS LARGE PUBLIC . TOUT CA POUR L'ARGENT , C'EST FRUSTRANT .
STANLEY KUBRICK DANS SES OEUVRES , OUVRE LES YEUX SUR LE POUVOIR QU'A L'IMAGE SUR NOUS , IL PROVOQUE NOTRE AME PASSANT A TRAVERS NOTRE VISION MATERIALISTE , IL INTERPELLE AU PLUS PROFOND , NOUS INTERROGEANT DANS NOS INSTINCTS .
LE DIVERTISSEMENT A TOUJOURS CONTRIBUE A LA NON LIBRE PENSEE ET A LA NON REFLEXION , DIVERTIR EST SYNONYME DE MANTIENT DE L'ESPRIT , UN MASQUE DE LA REALITE , UNE FUITE CONSCIENTE OU INCONSCIENTE .

SI J'AVAIS LA CHANCE DE REALISER DES FILMS , JE M'INSPIRERAIS ENORMEMENT DE KUBRICK , POUR LA QUALITE TECHNIQUE DE SA MISE EN SCENE MAIS AUSSI POUR LA PROFONDEUR ET LA RICHESSE DE SES FILMS , POUR MOI C'EST UN DES CINEASTE QUI MANQUE BEAUCOUP AUJOURD'HUI , LE CINEMA EST DEVENU UN SUPERMARCHE DU N'IMPORTE QUOI , D'UNE FADESSE INOUIE , SI JE VAIS 10 FOIS AU CINEMA DANS L'ANNEE , C'EST VRAIMENT LE MAXIMUM , JE SUIS VRAIMENT TROP DECU QUE CET ART SOI TOMBE AUSSI BAS .
DE LA DEMESURE BON SANG , LES BUDGETS AUJOURD'HUI SONT COLOSSAUX ET LES DAUBES SONT COLOSSALES MAIS J'EN REPARLERAIS DANS UN DOSSIER SPECIAL .

JE N'AI PAS LA PRETENTION , LA MATURITE NI LE NIVEAU INTELLECTUEL NECESSAIRE POUR POUVOIR DECRIRE LES OEUVRES DE KUBRICK . MAIS IL AURA CREE L'UN DES FILMS LES PLUS IMPORTANT DE L'HISTOIRE "2001 L'ODYSEE DE L'ESPACE" , J'IRAIS MEME JUSQU'A DIRE QUE C'EST LE PLUS IMPORTANT AU POINT DE VUE PSYCHOLOGIQUE , EN TOUT CAS MOI CE FILM M'AURA MARQUE DE 2 FACONS DIFFERENTES .






POUR SES OEUVRES LES PLUS PERSONNELLES , C'EST UNE SORTE D'AUTOPORTRAIT A MON AVIS




IL EST LA PREUVE QUE L'ON PEUT FAIRE DES FILMS SANS FAIRE UNE QUELCONQUE ECOLE DE CINEMA , L'IMPORTANT EST D'APPRENDRE ET DE CONCEVOIR SELON SA PROPRE SENSIBILITE , VOILA CE QUI EST POUR MOI LE CINEMA ET NON DES FILMS BASIQUES QUI SONT LA POUR PLAIRE A LA MASSE DES GENS , BIEN AU CONTRAIRE , UN FILM DOIT LES INTERPELLER AU PLUS PROFOND , LES CHOQUER ,
LES FAIRE REAGIR , LES FAIRE REFLECHIR POUR QU'A LA FIN ILS AIENT EVOLUE A UN STADE SUPERIEUR .

C'EST L'UNE DE MES VISIONS PERSONNELLES DU CINEMA , QUI REJOINT POUR BEAUCOUP CELLES DE STANLEY KUBRICK






STANLEY KUBRICK RESTERA UNE ETOILE QUI BRILLERA ETERNELLEMENT , UN EXEMPLE POUR MOI QUI VEUT FAIRE DES FILMS .

IL REPRESENTE LE CINEMA D'AUTODIDACTES , CELUI QUE J'AIME ET LE SEUL VALABLE .

MERCI MONSIEUR KUBRICK .











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#Posté le jeudi 08 novembre 2007 19:06

Modifié le mardi 09 septembre 2008 13:00

STANLEY KUBRICK

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#Posté le jeudi 08 novembre 2007 19:13

Modifié le lundi 29 septembre 2008 13:48

STANLEY KUBRICK




Biographie



Début dans la photographie

Stanley Kubrick est né le 26 juillet 1928 à New York dans le quartier du Bronx, au sein d'une famille d'émigrés juifs [Avez-vous reçu une éducation religieuse ? Non, pas du tout., Kubrick par Michel Ciment Calmamnn Lévy 1980] d'origine polonaise. Il a une s½ur de six ans sa cadette, Barbara, née en 1934. Son père, Jacques Leonard Kubrick [Son père est né aux États-Unis d'une mère roumaine et d'un père austro-hongrois ] (1901-1985), médecin, pianiste, photographe amateur, lui apprend à jouer aux échecs, passion qui le suivra toute sa vie [J'étais un bon joueur, je jouais au début des années 1950 aux clubs Marshall et Manhattan à New York , Kubrick par Michel Ciment, Calmamnn Lévy 1980]. Sa mère Gertrude (née Perveler 1903-1985), chanteuse et danseuse, lui donne le goût des livres et de la lecture. Il rêve de devenir batteur de jazz professionnel.

À l'école de 1940 à 1945 il s'ennuie : à part la physique, rien ne l'intéresse, et il n'arrivera pas à obtenir une moyenne suffisante pour s'inscrire à l'université. D'autant plus que la guerre terminée, les soldats reviennent du front, et les places sont chères. Pour son treizième anniversaire, son père lui offre son premier appareil photo. Cette nouvelle activité le passionne et le détourne du jazz : il prend de nombreuses photos et les développe avec un ami dans la chambre noire familiale. Il deviendra le photographe officiel de son collège, il a pour idole le reporter-photographe Arthur Fellig.






















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#Posté le jeudi 08 novembre 2007 19:21

Modifié le lundi 25 août 2008 18:19

STANLEY KUBRICK

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"Je crois que l'école a tort de vouloir enseigner quoi que ce soit aux enfants. Entre ce que l'on apprend par intérêt personnel et ce que l'on apprend par contrainte, la marge est comparable à celle qui sépare l'explosion d'une bombe atomique et celle d'un pétard. Je n'ai jamais rien appris à l'école et jamais je n'ai lu un livre pour le plaisir avant l'âge de dix-neuf ans."







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#Posté le jeudi 08 novembre 2007 19:22

Modifié le lundi 29 septembre 2008 13:57

STANLEY KUBRICK








Vers 16-17 ans, il réussit à vendre au magazine illustré Look sa photographie d'un vendeur de journaux en larmes après la mort de Franklin Roosevelt. La rédactrice en chef l'engage comme photographe indépendant [Quel genre de photographies faisiez-vous à Look ? De simples photos de reportage à la lumière naturelle , Kubrick par Michel Ciment Calmamnn Lévy 1980] .
Kubrick y travaillera durant quatre années, les photographes chevronnés du magazine lui apprennent les ficelles du métier. Déjà perfectionniste, pour réaliser une seule photo, il en prend plusieurs centaines [Stanley Kubrick, Drames et Ombres, les premières photos de Kubrick entre 1945 et 1950 pour le magazine Look] . Grand amateur de boxe, son premier « photos-récit » est intitulé Prizefighter (le professionnel) et suit une journée de la vie du boxeur Walter Cartier — journée qui se termine par une victoire par KO lors de son combat contre Jimmy Mangia. C'est ce photo-récit qui sera à l'origine du premier film de Stanley Kubrick : Day of the Fight. En 1948, à l'âge de 20 ans, il se marie avec une camarade de classe, Toba Metz. Ils s'installent dans Greenwich Village.




Kubrick demeura dans l'équipe de Look, jusqu'à l'âge de vingt et un ans. Lui-même se décrit comme ayant été à l'époque "un garçon maigre et mal dégrossi qui transportait son appareil dans un sac en papier afin qu'on ne le prenne pas pour un touriste". Ce travail fut pour lui une bonne occasion de s'initier au côté photographique du cinéma - la composition d'une image, les éclairages, l'usage des extérieurs, l'an de saisir le mouvement - et de s'y entraîner mais tout ce que Kubrick connaissait de l'art de faire des films c'était justement la photographie et le livre de Poudovkine, Film Technique... Il s'accorde encore avec Poudovkine pour dire que le montage est la base de l'art cinématographique :

" La possibilité de montrer, en un bref instant, une action toute simple un homme fauchant le blé - sous nombre d'angles différents, la possibilité de voir cette action d'une façon spéciale, impossible autrement que par le film, voilà tout ce dont il s'agit.


Kubrick s'était toujours intéressé au cinéma et quand il atteignit l'âge de dix-neuf ans, il en devint obsédé : il passait cinq soirs par semaine au Museum of Modem Art afin de voir les anciens films célèbres tout en consacrant ses week-ends à voir les films nouveaux. Il se rappelle qu'un quotidien new yorkais, depuis longtemps disparu, le PM, donnait en gros caractères la liste de tous les films passant dans la ville. En fin de semaine, il arrivait même que Kubrick prenne le bac pour Staten Island pour "rattraper" quelque bande qu'il avait manquée.

Kubrick se persuade de nos jours que ces voyages et surtout les longues séances cinématographiques au Museum of Modem Art furent la meilleure formation qu'il pouvait recevoir. Ce qui avait le plus de valeur, c'était prêter la plus vive attention aux (très rares)- bons films mais même les navets servirent à quelque chose : ils encouragèrent Kubrick. "Je m'obstinai à voir des films misérables, me disant en moi-même je ne sais rien de la réalisation cinématographique mais je ne pourrais pas faire quelque chose qui soit pire que cela , le fluide travail de la caméra chez Max Ophuls fut l'une des réussites qui enthousiasmèrent le plus Kubrick. "Dans des films comme Le Plaisir et Madame De, la caméra traverse chaque mur et chaque plancher. Une caméra aussi fluide, ou peut-être aussi incapable de rester inerte, apparaît dans les dernières ½uvres de Kubrick, surtout dans 2001, A Space Odyssey.












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#Posté le jeudi 08 novembre 2007 19:24

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