KUBRICK ABORDE PLUSIEURS DEFAUTS ET REGLES ETABLIES DE CETTE SOCIETE QUI VEUT TOUT CONTROLER , ELLE NOUS MANIPULE SUR NOTRE FACON DE VIVRE ET D'ETRE .
QUAND LE HEROS DOIT SIGNER LE REGISTRE MAIS EN NE DEPASSANT PAS LA LIGNE CE QUI REPRESENTE BIEN L'IMAGE DE LA SOCIETE AU FOND .
LES POLICIERS ET LE SYSTEME CARCERAL NE SONT PAS NON PLUS EPARGNES , ILS POURISSENT LA VIE DES DETENUS MAIS LE PIRE RESTE LE MOMENT OU LE "HEROS" SORT DE PRISON ET QU'IL RENCONTRE SES ANCIENS POTES QUI SONT DEVENUS FLICS ET QUI NE LE MENAGE PAS , PROUVANT QUE DE TERRIBLES CRIMINELS PEUVENT FAIRE RESPECTER LA LOI .
LES SCIENTIFIQUES PAR LEURS EXPERIENCES SUR LE SUJET . PEUT-ON FORCER UNE PERSONNE A DEVENIR BIEN LORSQU'ELLE EST FORCE OU PEUT-ON CHASSER LE NATUREL ? C'EST LA DICTATURE DE LA SOCIETE .
KUBRICK ATTAQUE LES MAUX DE LA SOCIETE ET LE MAL QU'ELLE ENGENDRE ELLE-MEME .
LA MISE EN SCENE EST SUPERBE , DE L'EXCELLENT KUBRICK , IL PORTE UN REGARD TRES PESSIMISTE DE LA REALITE D'AUJOURD'HUI , UNE OEUVRE AVANT GARDISTE .
Synopsis
L'histoire se passe en Angleterre, dans un futur proche. Alex DeLarge est un jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (« Ludwig van »), obsédé par le sexe et adepte de la violence (ultraviolence dans son propre jargon).
Alex et sa bande, les droogs ou droogies, s'expriment dans un argot anglo-russe auquel l'auteur du roman, Anthony Burgess, a donné le nom de Nadsat, le mot droog faisant ainsi référence au mot « ami » en russe. Leur boisson préférée est le Moloko+, un lait « dopé » (speed, crack et mescaline synthétique). Ils errent dans la ville en commettant des passages à tabac, des viols et des bagarres entre bandes.
Un jour, un cambriolage dégénère en meurtre et, trahi par ses « fidèles droogs », Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Deux ans plus tard, pour sortir de prison, il se porte volontaire pour tester une thérapie révolutionnaire, financée par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental d'éradication de la délinquance. Sur un principe semblable à celui des réflexes de Pavlov, il s'agit d'amener Alex à associer certains stimuli (des scènes de violence ou de sexe projetées sur un écran qu'il est forcé à regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui administre au cours de ce traitement.
Lors d'une des séances est projetée une série de scènes de l'Allemagne nazie dont la bande-son est la Symphonie n° 9 de Beethoven. Après sa remise en liberté, il apparait totalement inadapté et sans défense face au reste de la société. Chassé et agressé par tous, il se refugie chez un homme en qui il n'avait pas reconnu l'une des ses anciennes victimes. Celui ci, par vengeance et pour affaiblir le gouvernement qui avait vanté sa réussite pour le cas d'Alex, utilise sa sensibilité à la neuvième symphonie pour l'amener à tenter de se suicider. La tentative de suicide d'Alex échoue et il est finalement sauvé de la mort et pris en charge par le ministre de l'Intérieur, désireux d'instrumentaliser les penchants du jeune homme et d'en tirer profit.
Titre : Orange mécanique
Titre original : A Clockwork Orange
Réalisation : Stanley Kubrick
Scénario : Stanley Kubrick d'après le roman d'Anthony Burgess l'Orange mécanique
Musique : Wendy Carlos
Photographie : John Alcott
Montage : Bill Butler
Décors : John Barry
Date de sortie : 15 mai 1972
Film britannique
Format : 35 mm, 1.66:1 (couleurs, son monophonique)
Genre cinématographique : science-fiction, drame, anticipation
Durée : 136 minutes
Interdit en France aux moins de 16 ans en salle
Production : Warner Bros. (États-Unis), Polaris Productions et Hawk Films (Grande-Bretagne)
Producteur : Stanley Kubrick
Producteur exécutif : Si Litvinoff et Max L. Raab
Producteur associé : Bernard Williams
Entrées France: 7 600 000
Distribution
Malcolm McDowell : Alex DeLarge
Patrick Magee : Mr. Alexander, l'écrivain
Michael Bates : le gardien-chef
Warren Clarke : Dim
John Clive : l'acteur
Adrienne Corri : Mrs. Alexander
Carl Duering : le docteur Brodsky
Paul Farrell : le clochard
Philip Stone : Mr. DeLarge, père d'Alex
Anthony Sharp : le ministre
Steven Berkoff : le commissaire
David Prowse : Julian
Récompenses et nominations
Prix Hugo 1972
NYFCC Award du meilleur réalisateur
4 nominations aux Oscars du cinéma, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage
L'histoire se passe en Angleterre, dans un futur proche. Alex DeLarge est un jeune délinquant passionné par la musique de Beethoven (« Ludwig van »), obsédé par le sexe et adepte de la violence (ultraviolence dans son propre jargon).
Alex et sa bande, les droogs ou droogies, s'expriment dans un argot anglo-russe auquel l'auteur du roman, Anthony Burgess, a donné le nom de Nadsat, le mot droog faisant ainsi référence au mot « ami » en russe. Leur boisson préférée est le Moloko+, un lait « dopé » (speed, crack et mescaline synthétique). Ils errent dans la ville en commettant des passages à tabac, des viols et des bagarres entre bandes.
Un jour, un cambriolage dégénère en meurtre et, trahi par ses « fidèles droogs », Alex est arrêté par la police et condamné à 14 ans de réclusion criminelle. Deux ans plus tard, pour sortir de prison, il se porte volontaire pour tester une thérapie révolutionnaire, financée par le gouvernement dans le cadre d'un programme expérimental d'éradication de la délinquance. Sur un principe semblable à celui des réflexes de Pavlov, il s'agit d'amener Alex à associer certains stimuli (des scènes de violence ou de sexe projetées sur un écran qu'il est forcé à regarder) aux douleurs provoquées par les drogues qu'on lui administre au cours de ce traitement.
Lors d'une des séances est projetée une série de scènes de l'Allemagne nazie dont la bande-son est la Symphonie n° 9 de Beethoven. Après sa remise en liberté, il apparait totalement inadapté et sans défense face au reste de la société. Chassé et agressé par tous, il se refugie chez un homme en qui il n'avait pas reconnu l'une des ses anciennes victimes. Celui ci, par vengeance et pour affaiblir le gouvernement qui avait vanté sa réussite pour le cas d'Alex, utilise sa sensibilité à la neuvième symphonie pour l'amener à tenter de se suicider. La tentative de suicide d'Alex échoue et il est finalement sauvé de la mort et pris en charge par le ministre de l'Intérieur, désireux d'instrumentaliser les penchants du jeune homme et d'en tirer profit.
Titre : Orange mécanique
Titre original : A Clockwork Orange
Réalisation : Stanley Kubrick
Scénario : Stanley Kubrick d'après le roman d'Anthony Burgess l'Orange mécanique
Musique : Wendy Carlos
Photographie : John Alcott
Montage : Bill Butler
Décors : John Barry
Date de sortie : 15 mai 1972
Film britannique
Format : 35 mm, 1.66:1 (couleurs, son monophonique)
Genre cinématographique : science-fiction, drame, anticipation
Durée : 136 minutes
Interdit en France aux moins de 16 ans en salle
Production : Warner Bros. (États-Unis), Polaris Productions et Hawk Films (Grande-Bretagne)
Producteur : Stanley Kubrick
Producteur exécutif : Si Litvinoff et Max L. Raab
Producteur associé : Bernard Williams
Entrées France: 7 600 000
Distribution
Malcolm McDowell : Alex DeLarge
Patrick Magee : Mr. Alexander, l'écrivain
Michael Bates : le gardien-chef
Warren Clarke : Dim
John Clive : l'acteur
Adrienne Corri : Mrs. Alexander
Carl Duering : le docteur Brodsky
Paul Farrell : le clochard
Philip Stone : Mr. DeLarge, père d'Alex
Anthony Sharp : le ministre
Steven Berkoff : le commissaire
David Prowse : Julian
Récompenses et nominations
Prix Hugo 1972
NYFCC Award du meilleur réalisateur
4 nominations aux Oscars du cinéma, meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur montage
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