Filmographie
Les premiers films de la saga qui furent réalisés étaient d'emblée numérotés épisodes IV, V et VI, le projet ayant toujours été de réaliser une trilogie décrivant l'avènement de l'Empire. Ces trois films constituent donc la trilogie originale. Les épisodes numérotés I, II et III ont été réalisés bien plus tard (l'utilisation des expressions « première trilogie » et « deuxième trilogie » est donc assez confuse quant à savoir si on parle de l'ordre chronologique de réalisation ou de l'histoire). Ils sont appelés en anglais la Prequel trilogy, trilogie préquelle. Les fans français ont inventé le néologisme prélogie pour les désigner. Enfin, le projet original prévoyait également une troisième trilogie, mais au sens strict, ce projet a été avorté. Les trilogies sont ici présentées dans l'ordre chronologique d'un point de vue interne à l'univers.
Prélogie
1999 : Épisode I - La Menace fantôme (The Phantom Menace), réalisé par George Lucas : deux chevaliers Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, doivent protéger la reine Padmé Amidala dont la planète Naboo a été envahie ; durant leur fuite, ils croisent Anakin Skywalker, un jeune esclave, sur la planète Tatooine.
2002 : Épisode II - L'Attaque des clones (Attack of the Clones), réalisé par George Lucas : Dix ans plus tard, la République menace de s'effondrer sous l'action de séparatistes menés par le Comte Dooku. Alors que le Sénat s'enlise dans un débat sur la création d'une armée de la république, la sénatrice Amidala, principale opposante à ce projet, est la cible d'un attentat. Obi-Wan Kenobi, et son padawan Anakin Skywalker, sont chargés de sa protection.
2005 : Épisode III - La Revanche des Sith (Revenge of the Sith), réalisé par George Lucas : La guerre fait rage dans toute la Galaxie, entre l' armée des clones de la République, menée par les Jedi, et celle des séparatistes. Le Chancelier suprême Palpatine porte de mieux en mieux son titre et installe lentement mais sûrement une dictature depuis les trois ans que dure la guerre des Clones, se faisant voter chaque jour de nouveaux pouvoirs exécutifs et s'attirant la franche hostilité de l'Ordre Jedi, véritable organe exécutif de la République. Il charge Anakin Skywalker d'être son représentant auprès du conseil Jedi, et le fait pencher vers le côté obscur en jouant sur son ambition, sa frustration de ne pas être nommé maître Jedi malgré ses pouvoirs, et sa peur de perdre Padmé Amidala, enceinte de lui.
Ce dernier épisode aboutit à l'apocalypse : l'Ordre Jedi, vingt-cinq fois millénaire, est anéanti, et Palpatine proclame l'Empire. Le jeune Anakin devient Dark Vador, le puissant bras droit de l'Empereur. C'est le début d'un règne de vingt-trois ans de terreur.
Trilogie originale
1977 : Épisode IV - Un nouvel espoir (Star Wars: a New Hope), réalisé par George Lucas : Luke Skywalker, jeune fermier sur Tatooine, rêve de devenir pilote ; son destin bascule lorsque son oncle Owen achète deux droïdes (R2-D2/D2R2 et C-3PO/Z6PO), qui se sont échappés d'un vaisseau diplomatique d'Alderaan capturé par l'Empire. R2-D2 contient des informations capitales pour l'Alliance rebelle. Luke, aidé par l'ermite Ben Kenobi, le contrebandier Yan Solo et son fidèle ami Chewbacca, vont tenter de délivrer une Sénatrice, la princesse Leia.
1980 : Épisode V - L'Empire contre-attaque (The Empire Strikes Back), réalisé par Irvin Kershner : l'une des bases principales de l'Alliance rebelle, située sur Hoth, est repérée par l'Empire. Les rebelles s'enfuient ; Luke Skywalker décide de suivre une formation de chevalier jedi auprès de maître Yoda sur Dagobah, tandis que Leia et Han Solo se réfugient chez celui qu'ils croient être un ami, Lando Calrissian, administrateur des mines de gaz de Bespin... C'est dans cet épisode que Dark Vador dit à Luke la phrase : « Non, je suis ton père », qui curieusement est plus célèbre sous la forme erronée « Luke, je suis ton père »
1983 : Épisode VI - Le Retour du Jedi (Return of the Jedi), réalisé par Richard Marquand : L'empire s'est lancé dans la construction d'une nouvelle station spatiale orbitale de combat, l'Étoile de la Mort, arme suprême plus puissante encore que l'Étoile Noire. Renseigné par de faux informateurs corrompus par les forces impériales désireuses d'attirer la flotte rebelle dans une embuscade, l'Alliance Rebelle va chercher à la détruire. Mais pour cela, il faut neutraliser son champ protecteur, dont l'émetteur se trouve sur la lune forestière d'Endor, lieu de vie des Ewoks, où l'attendent des légions entières des meilleures troupes impériales. C'est dans cet épisode-là que Dark Vador tue son maître qui était sur le point de tuer Luke, et le paye de sa vie.
Troisième trilogie
Initialement, George Lucas avait prévu trois trilogies (neuf films) mais finalement, il a renoncé à écrire une suite : en fait, l'histoire prévue pour l'épisode VI telle qu'elle aurait dû être pour permettre une suite est très différente de celle qui fut finalement réalisée.[5], ce qui signifie qu'à la sortie de l'épisode VI, la troisième trilogie était déjà annulée.
Le site officiel s'explique ainsi : « À une période, il fut question que George ait besoin de neuf films pour raconter l'histoire de la famille Skywalker. Mais ayant travaillé davantage le déroulement de l'histoire, il s'est rendu compte depuis bien longtemps que l'histoire qu'il souhaitait partager pouvait tenir en six films de deux heures. Le mythe de la saga aux neuf épisodes, en revanche, refuse de mourir... et il semble clair qu'il ne mourra jamais. Mais George affirme que l'histoire sera complète avec six films, constituant une seule saga. Il avoue même n'avoir rien d'autre à raconter au-delà de la destruction de la seconde Étoile de la Mort. »
De nombreuses rumeurs présentèrent des scénarios possibles pour la troisième trilogie. Il y eut également une certaine confusion lors de la création de l'univers étendu de la Guerre des étoiles : la trilogie de romans de Timothy Zahn, La Croisade noire du Jedi fou, fut le premier média qui raconta l'histoire de la saga après l'épisode VI. Elle fut donc interprétée par certains comme étant la fameuse troisième trilogie, d'autant que certains éditeurs entretinrent la confusion (les éditions Pocket numérotaient les novélisations de la trilogie originale de 1 à 3 et la trilogie de Timothy Zahn de 4 à 6).
Éléments caractéristiques d'un épisode de Star Wars
On retrouve dans les six films de la saga des éléments communs :
Le logo de la 20th Century Fox en version courte suivi du logo de Lucasfilm Limited. Ces deux logos ont été remplacés par des versions plus récentes à dater de la sortie des Éditions Spéciales des épisodes IV, V et VI. Mis à part les logos des deux sociétés de production, il n'y a absolument aucun crédit d'aucune sorte pendant le générique des six films. Le jingle de la 20th Century Fox est joué pendant que les deux logos sont à l'écran. C'est à la sortie de l'Épisode IV que cette fanfare, tombée à l'époque en désuétude, a été à nouveau réutilisée régulièrement par la Fox ; cette musique est, en effet, totalement dans le style (ainsi d'ailleurs que dans la même tonalité de si bémol majeur) de la bande sonore écrite par John Williams et en fait une sorte d'introduction naturelle.
Le texte écrit en bleu sur fond noir « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine.... » : cette phrase, à l'attention du spectateur, permet de souligner le caractère intemporel des films (Il y a bien longtemps) ainsi que de lui faire accepter le fait que l'univers de Star Wars est différent du nôtre et ainsi de l'y faire rentrer plus facilement (dans une galaxie lointaine, très lointaine....). Cette phrase rappelle également l'introduction classique de certains contes de fées (Il était une fois...). On note la présence de quatre points au lieu des trois points de suspension prévus par la typographie. Qu'il s'agisse à l'origine d'une erreur ou non, la tradition a été conservée.
Un logo STAR WARS jaune qui s'éloigne à l'écran sur un fond noir étoilé. Ce logo a commencé à être utilisé dans la version française des films à compter de la sortie de l'Épisode I et a été finalement intégré aux versions DVD des épisodes IV, V et VI en remplacement du logo LA GUERRE DES ÉTOILES d'origine. L'apparition du logo STAR WARS coïncide avec le début de la fanfare commune aux six épisodes (qui débute par un si bémol caractéristique).
Le texte jaune défilant : cette manière de présenter la situation dans la galaxie au spectateur est en fait un hommage à la série Flash Gordon qui débutait par un texte défilant identique et qui résumait l'épisode précédent.
Tous les films de la saga débutent de la même manière. Tout d'abord il y a un plan extérieur d'un vaisseau spatial, presque toujours suivi d'une vue intérieure de ce même vaisseau. Dans l'Épisode I, il s'agit du Radiant VII, la navette républicaine qui amène les deux Jedi sur Naboo. Dans l'Épisode II, il s'agit du vaisseau privé de la sénatrice Padmé Amidala lors de son arrivée à Coruscant tandis que dans l'Épisode III, il s'agit du chasseur Eta-2 d'Anakin Skywalker s'engageant dans la bataille spatiale au-dessus de cette même planète. Dans la seconde trilogie, on voit la corvette Corrélienne Tantive IV pourchassée par le Dévastator dans l'Épisode IV. Dans l'Épisode V, il s'agit du destroyer impérial le Vengeur larguant des sondes et pour finir dans l'Épisode VI, il s'agit de la navette de classe Lambda du seigneur Dark Vador qui se dirige vers la seconde Étoile de la Mort.
Les volets de transition entre les scènes : ceux-ci sont également un hommage aux serials du samedi matin dont Lucas était fan dans sa jeunesse (on retrouve notamment ces fameuses transitions dans Willow, film écrit et produit par Lucas).
Les phrases « que la Force soit avec toi » (May the Force be with you), et « j'ai un mauvais pressentiment » (I have a bad feeling about this) : la première est devenue célèbre à travers le monde entier, la seconde se remarque moins dans la version française à cause du manque de cohésion des traductions entre les différents films (traduite soit par « j'ai un étrange pressentiment », soit par « cela ne me dit rien qui vaille »).
Chaque épisode contient au moins un duel jedi où interviennent les principaux protagonistes: Obi-Wan, Dooku, Yoda, Palpatine, Dark Vador et Luke. Tous se battent au sabre laser excepté l'empereur qui attaque avec des éclairs. La plupart des duels sont des événements clé dans le déroulement de l'intrigue et les héros n'en sortent jamais indemnes: Maul tue le maitre d'Obi-Wan qui prend alors sa relève et devient maître d'Anakin (Épisode I), Anakin tue Dooku après un premier échec où il perdra sa main (Épisodes II et III) et devient le nouveau héros du Sénat tandis que Palpatine élimine les jedi et chasse Yoda (Épisode III), Anakin devenu Vador tue Obi-Wan après un premier échec où il perd ses jambes et son visage (Épisodes III et IV), puis Luke bat Vador en lui coupant la main, après un premier échec où il a perdu la sienne (Épisodes V et VI).
Les dernières scènes sont uniquement musicales : il s'agit là encore d'un hommage aux serials du samedi matin.
Les crédits de fin sont toujours écrits en bleu sur un fond noir étoilé. La bande sonore est toujours constituée d'un medley des thèmes majeurs de l'épisode ou de la série.
Lieux de tournage
Les épisodes IV, V, et VI ont été filmés principalement aux studios d'Elstree, à Hertfordshire, en Angleterre. Les temples Mayas de Tikal, au Guatemala, servirent de décor à la Base Rebelle sur Yavin IV, dans l'épisode IV tandis que certaines scènes de cet épisode fûrent filmées au Parc national de la Vallée de la mort. Les scènes d'extérieur sur la planète de glace Hoth dans l'épisode V furent filmés à Finse, en Norvège. Enfin, les scènes sur la lune d'Endor, pour l'épisode VI, ont été tournées dans le parc d'État de Humboldt Redwoods, dans le Comté de Humboldt, en Californie.
L'épisode I fut filmé aux Leavesden Film Studios alors que les épisodes suivants le furent à Sydney, en Australie. Une scène de l'épisode II a été tournée à Séville, en Espagne. Dans ces deux épisodes, le palais italien de Caserta servit de décor au palais de Theed sur Naboo ; d'autres scènes censées se dérouler sur cette planète furent tournées au lac Como, en Italie également.
Enfin, les scènes qui se déroulent sur la planète Tatooine ont été filmées en Tunisie, à Foum Tataouine (ce qui explique le nom de cette planète fictive, "Tatooine"), pour presque tous les films. Les scènes présentant la maison de l'oncle Owen, ont été filmées au village troglodyte de Matmata en Tunisie, une partie des décors à été préservée et est visitable dans ce village du sud tunisien. Pour l'épisode VI, les dunes de sable du désert de Yuma, en Arizona, servirent de lieu de tournage alors que cette planète n'apparaît pas dans l'épisode V.
À la fois la trilogie originale et la prélogie ont demandées dix années[8] de travail (respectivement 1973 - 1983 et 1995 - 2005), la production de chaque film durant en moyenne trois ans.
Études
Lucas a bâti ses deux trilogies sur des principes récurrents dans notre civilisation. La première trilogie peut être assimilée par son propos et ses nombreuses références aux peplums à une tragédie antique. Le héros Anakin Skywalker, est un héros tragique, victime de ses passions. Débordé par son amour filial, par sa révolte contre un système en faillite, mais surtout par son amour pour la belle Padmé Amidala et son arrogance, autant de passions qu'il ne sait pas maîtriser, Anakin se laisse progressivement entraîner vers le Côté Obscur, et finit par détruire tout ce pour quoi il a toujours œuvré, et tous ceux qu'il a aimés.
La seconde trilogie, au contraire, est bâtie d'une façon très académique sur le principe d'initiation, avec beaucoup de références aux westerns, aux films d'explorateurs, d'arts martiaux et certains contes de fées. Le héros, incomplet, doit aller chercher au fond de ses forces obscures, les maîtriser pour pouvoir vaincre réellement. Ainsi, après la victoire partielle de l'épisode IV, Luke part sur la planète Dagobah, un endroit perdu, où autant de symboles, tels que l'épisode crucial de la grotte, où il s'affronte véritablement lui même (« cet endroit est l'antre du mal » lui dit Yoda, son maître), mais aussi la ressemblance avec le décor du ventre du monstre dans lequel se retrouvent ses amis au même moment nous indique qu'il effectue une introspection. L'épisode VI, Le Retour du Jedi, est étrangement calqué sur l'épisode IV, avec une autre « Étoile de la Mort ». Mais Luke a, cette fois, accompli son introspection, vaincu ses démons, ce qui lui permet de vaincre l'Empereur, non par la force, mais par le renoncement.
Deux scènes, chacune à la fin de chaque trilogie, illustrent l'endroit et l'envers du propos. Dans la première, Anakin arrive au moment où Windu s'apprête à achever Palpatine. Cédant à sa colère, il tranche la main de son supérieur et bascule définitivement du côté obscur. Dans la seconde, Luke Skywalker, qui a renoncé à tuer son père est aux prises avec l'Empereur. Alors que celui-ci s'apprête à le pulvériser, Dark Vador intervient et assassine son maître, marquant la défaite définitive du côté obscur. L'une est donc le pendant de l'autre, et elles illustrent la différence entre le destin des deux personnages.
On peut voir en Luke et Anakin les deux types de héros, confrontés à la même tâche. Anakin est un héros tragique, il est victime de ses passions. Luke au contraire réussit à les vaincre et devient un Jedi accompli. Ainsi, loin d'être grossièrement manichéenne, l'œuvre, centrée sur les héros, nous (ré)enseigne le principe de la dualité de l'être humain, posé par les philosophes grecs, mais présent dans tous les cercles de cultures. Chaque homme a un côté clair et un côté obscur, et celui-ci, assimilé aux passions, à l'irrationnel et à nos « forces intérieures » doit être maîtrisé et harmonisé avec le côté clair.
On notera que George Lucas s'est appuyé, pour construire la trame narrative de la trilogie originale de Star Wars, sur les idées de l'anthropologue Joseph Campbell, notamment sur sa théorie du monomythe, exposée dans le livre Le Héros aux milles visages (The Hero with a Thousand Faces).
Inspirations
George Lucas s'est inspiré de nombreuses œuvres ou événements réels pour construire son univers. Cependant comme tout y est conceptualisé, il est abusif de voir dans tel ou tel élément la critique d'un élément particulier de notre monde. Ainsi l'Empire Galactique représente le concept du régime totalitaire.
Plus généralement, la création de ce qui compose l'univers de la Guerre des étoiles s'inspire de cultures de notre monde, afin de créer un sentiment de familiarité. Par exemple l'architecture de la ville de Theed sur Naboo rappelle celle de Venise, celle de Geonosis rappelle des termitières, celle de Coruscant rappelle les gratte-ciel de New York, etc. Il en va de même pour les costumes, décors, véhicules et autres accessoires. Le véhicule du Sénateur Bail Organa dans l'épisode III, par exemple, est directement inspiré de l'AC Cobra.
Le Japon médiéval [modifier]
George Lucas reconnaît s'être inspiré de la Forteresse cachée d'Akira Kurosawa ; il connaissait d'ailleurs Kurosawa puisqu'il a coproduit (avec Francis Ford Coppola) un de ses films, Kagemusha (l'Ombre du guerrier).
Certains costumes sont inspirés de cette époque, comme les robes des Jedi qui font penser aux kimonos et l'on peut entrevoir l'armure des samouraïs à travers l'aspect de l'armure portée par Dark Vador ou les coques de protection des Stormtroopers impériaux. Ceci est particulièrement évident en observant les croquis de pré-production du premier film (l'épisode IV) montrant les évolutions de la phase de conception de ces armures
La philosophie des Jedi est, elle, très proche de celle des budo modernes, et notamment de l'aïkido, et la technique de frapper en dégainant le sabre s'inspire du iaido. La Force, énergie baignant l'Univers et liant les êtres entre eux, se rapproche étrangement de la notion de ki (énergie vitale) et des expériences mystiques du shintoïsme, du bouddhisme ésotérique shingon et des shugenja (ascètes mystiques japonais).
De plus nous pouvons constater que Kenobi (Obi-wan kenobi) signifie « ceinture et épée » en japonais.
Le IIIe Reich
Né juste après la Seconde Guerre mondiale, Lucas s'est inspiré du nazisme pour créer son empire :
dans l'épisode IV, les tourelles du Millenium Falcon rappellent des scènes de cette guerre.
Les uniformes des Officiers Impériaux sont directement inspirés de ceux de l'Allemagne nazie.
Les casques de l'empire, aussi bien ceux des Stormtroopers que celui de Dark Vador par leur évasement vers le bas sont eux aussi largement inspirés par les casques allemands de la première et seconde guerre mondiale.
dans l'épisode III, Palpatine qui porte le rang de Chancelier s'attribue celui d'Empereur, tout comme Hitler qui était Kanzler devient Reichsführer.
Les États-Unis d'Amérique
Pour sa nouvelle trilogie, Lucas s'est inspiré des États-Unis d'Amérique modernes envers lesquels il est très critique :
L'Alliance Inter-Corporations, la Fédération du Commerce en particulier, sont une extrapolation des lobbies qui contrôlent la politique américaine et mondiale. En cela, la demande d'aide de la reine Amidala dans La Menace fantôme est représentative des embrouilles bureaucratiques fomentées par les lobbies.
La faiblesse du Sénat et sa démocratisation sont aussi une extrapolation du sénat américain et de l'assemblée de l'ONU.
Une armée puissante qui peut intervenir partout dans la Galaxie comme sur le monde.
La phrase d'Anakin Skywalker « si tu n'es pas avec moi, alors tu es contre moi » dans l'Episode III rappelle celle de George W. Bush concernant sa guerre contre le terrorisme. Ce à quoi Obi Wan rétorque que « seuls les Sith sont aussi absolus ».
La guerre des clones qui fait l'objet des épisodes II et III, et qui se révèle un coup monté par Palpatine pour justifier l'avènement d'un gouvernement autoritaire, (celui-ci contrôlant en fait les deux camps), est une référence à l'ambiguité des rapports entre CIA et terroristes.
On peut également remarquer une analogie entre le mouvement séparatiste et la Guerre de sécession qui a eu lieu aux États-Unis de 1861 à 1865 (11 états du sud avaient proclamé leur indépendance vis-à-vis des États-Unis, en formant les États Confédérés d'Amérique. Ceci déclencha la guerre qui se termina par la défaite des confédérés et leur retour dans l'Union).
Autres inspirations pour les costumes
Les costumes royaux et coiffures que portent les reines de Naboo semblent largement inspirés des costumes d'apparat que portaient jadis les femmes indiennes et les souveraines chinoises. Le maquillage blanc est aussi des plus semblables. La plupart des costumes utilisés pour les scènes ayant lieu dans la ferme où Luke fut recueilli, sont des costumes répliques de vêtements portés par les peuples des régions rurales de la corne africaine (Abyssinye, Soudan, Kemet, Égypte Negro-Antique).
Les premiers films de la saga qui furent réalisés étaient d'emblée numérotés épisodes IV, V et VI, le projet ayant toujours été de réaliser une trilogie décrivant l'avènement de l'Empire. Ces trois films constituent donc la trilogie originale. Les épisodes numérotés I, II et III ont été réalisés bien plus tard (l'utilisation des expressions « première trilogie » et « deuxième trilogie » est donc assez confuse quant à savoir si on parle de l'ordre chronologique de réalisation ou de l'histoire). Ils sont appelés en anglais la Prequel trilogy, trilogie préquelle. Les fans français ont inventé le néologisme prélogie pour les désigner. Enfin, le projet original prévoyait également une troisième trilogie, mais au sens strict, ce projet a été avorté. Les trilogies sont ici présentées dans l'ordre chronologique d'un point de vue interne à l'univers.
Prélogie
1999 : Épisode I - La Menace fantôme (The Phantom Menace), réalisé par George Lucas : deux chevaliers Jedi, Qui-Gon Jinn et Obi-Wan Kenobi, doivent protéger la reine Padmé Amidala dont la planète Naboo a été envahie ; durant leur fuite, ils croisent Anakin Skywalker, un jeune esclave, sur la planète Tatooine.
2002 : Épisode II - L'Attaque des clones (Attack of the Clones), réalisé par George Lucas : Dix ans plus tard, la République menace de s'effondrer sous l'action de séparatistes menés par le Comte Dooku. Alors que le Sénat s'enlise dans un débat sur la création d'une armée de la république, la sénatrice Amidala, principale opposante à ce projet, est la cible d'un attentat. Obi-Wan Kenobi, et son padawan Anakin Skywalker, sont chargés de sa protection.
2005 : Épisode III - La Revanche des Sith (Revenge of the Sith), réalisé par George Lucas : La guerre fait rage dans toute la Galaxie, entre l' armée des clones de la République, menée par les Jedi, et celle des séparatistes. Le Chancelier suprême Palpatine porte de mieux en mieux son titre et installe lentement mais sûrement une dictature depuis les trois ans que dure la guerre des Clones, se faisant voter chaque jour de nouveaux pouvoirs exécutifs et s'attirant la franche hostilité de l'Ordre Jedi, véritable organe exécutif de la République. Il charge Anakin Skywalker d'être son représentant auprès du conseil Jedi, et le fait pencher vers le côté obscur en jouant sur son ambition, sa frustration de ne pas être nommé maître Jedi malgré ses pouvoirs, et sa peur de perdre Padmé Amidala, enceinte de lui.
Ce dernier épisode aboutit à l'apocalypse : l'Ordre Jedi, vingt-cinq fois millénaire, est anéanti, et Palpatine proclame l'Empire. Le jeune Anakin devient Dark Vador, le puissant bras droit de l'Empereur. C'est le début d'un règne de vingt-trois ans de terreur.
Trilogie originale
1977 : Épisode IV - Un nouvel espoir (Star Wars: a New Hope), réalisé par George Lucas : Luke Skywalker, jeune fermier sur Tatooine, rêve de devenir pilote ; son destin bascule lorsque son oncle Owen achète deux droïdes (R2-D2/D2R2 et C-3PO/Z6PO), qui se sont échappés d'un vaisseau diplomatique d'Alderaan capturé par l'Empire. R2-D2 contient des informations capitales pour l'Alliance rebelle. Luke, aidé par l'ermite Ben Kenobi, le contrebandier Yan Solo et son fidèle ami Chewbacca, vont tenter de délivrer une Sénatrice, la princesse Leia.
1980 : Épisode V - L'Empire contre-attaque (The Empire Strikes Back), réalisé par Irvin Kershner : l'une des bases principales de l'Alliance rebelle, située sur Hoth, est repérée par l'Empire. Les rebelles s'enfuient ; Luke Skywalker décide de suivre une formation de chevalier jedi auprès de maître Yoda sur Dagobah, tandis que Leia et Han Solo se réfugient chez celui qu'ils croient être un ami, Lando Calrissian, administrateur des mines de gaz de Bespin... C'est dans cet épisode que Dark Vador dit à Luke la phrase : « Non, je suis ton père », qui curieusement est plus célèbre sous la forme erronée « Luke, je suis ton père »
1983 : Épisode VI - Le Retour du Jedi (Return of the Jedi), réalisé par Richard Marquand : L'empire s'est lancé dans la construction d'une nouvelle station spatiale orbitale de combat, l'Étoile de la Mort, arme suprême plus puissante encore que l'Étoile Noire. Renseigné par de faux informateurs corrompus par les forces impériales désireuses d'attirer la flotte rebelle dans une embuscade, l'Alliance Rebelle va chercher à la détruire. Mais pour cela, il faut neutraliser son champ protecteur, dont l'émetteur se trouve sur la lune forestière d'Endor, lieu de vie des Ewoks, où l'attendent des légions entières des meilleures troupes impériales. C'est dans cet épisode-là que Dark Vador tue son maître qui était sur le point de tuer Luke, et le paye de sa vie.
Troisième trilogie
Initialement, George Lucas avait prévu trois trilogies (neuf films) mais finalement, il a renoncé à écrire une suite : en fait, l'histoire prévue pour l'épisode VI telle qu'elle aurait dû être pour permettre une suite est très différente de celle qui fut finalement réalisée.[5], ce qui signifie qu'à la sortie de l'épisode VI, la troisième trilogie était déjà annulée.
Le site officiel s'explique ainsi : « À une période, il fut question que George ait besoin de neuf films pour raconter l'histoire de la famille Skywalker. Mais ayant travaillé davantage le déroulement de l'histoire, il s'est rendu compte depuis bien longtemps que l'histoire qu'il souhaitait partager pouvait tenir en six films de deux heures. Le mythe de la saga aux neuf épisodes, en revanche, refuse de mourir... et il semble clair qu'il ne mourra jamais. Mais George affirme que l'histoire sera complète avec six films, constituant une seule saga. Il avoue même n'avoir rien d'autre à raconter au-delà de la destruction de la seconde Étoile de la Mort. »
De nombreuses rumeurs présentèrent des scénarios possibles pour la troisième trilogie. Il y eut également une certaine confusion lors de la création de l'univers étendu de la Guerre des étoiles : la trilogie de romans de Timothy Zahn, La Croisade noire du Jedi fou, fut le premier média qui raconta l'histoire de la saga après l'épisode VI. Elle fut donc interprétée par certains comme étant la fameuse troisième trilogie, d'autant que certains éditeurs entretinrent la confusion (les éditions Pocket numérotaient les novélisations de la trilogie originale de 1 à 3 et la trilogie de Timothy Zahn de 4 à 6).
Éléments caractéristiques d'un épisode de Star Wars
On retrouve dans les six films de la saga des éléments communs :
Le logo de la 20th Century Fox en version courte suivi du logo de Lucasfilm Limited. Ces deux logos ont été remplacés par des versions plus récentes à dater de la sortie des Éditions Spéciales des épisodes IV, V et VI. Mis à part les logos des deux sociétés de production, il n'y a absolument aucun crédit d'aucune sorte pendant le générique des six films. Le jingle de la 20th Century Fox est joué pendant que les deux logos sont à l'écran. C'est à la sortie de l'Épisode IV que cette fanfare, tombée à l'époque en désuétude, a été à nouveau réutilisée régulièrement par la Fox ; cette musique est, en effet, totalement dans le style (ainsi d'ailleurs que dans la même tonalité de si bémol majeur) de la bande sonore écrite par John Williams et en fait une sorte d'introduction naturelle.
Le texte écrit en bleu sur fond noir « Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine.... » : cette phrase, à l'attention du spectateur, permet de souligner le caractère intemporel des films (Il y a bien longtemps) ainsi que de lui faire accepter le fait que l'univers de Star Wars est différent du nôtre et ainsi de l'y faire rentrer plus facilement (dans une galaxie lointaine, très lointaine....). Cette phrase rappelle également l'introduction classique de certains contes de fées (Il était une fois...). On note la présence de quatre points au lieu des trois points de suspension prévus par la typographie. Qu'il s'agisse à l'origine d'une erreur ou non, la tradition a été conservée.
Un logo STAR WARS jaune qui s'éloigne à l'écran sur un fond noir étoilé. Ce logo a commencé à être utilisé dans la version française des films à compter de la sortie de l'Épisode I et a été finalement intégré aux versions DVD des épisodes IV, V et VI en remplacement du logo LA GUERRE DES ÉTOILES d'origine. L'apparition du logo STAR WARS coïncide avec le début de la fanfare commune aux six épisodes (qui débute par un si bémol caractéristique).
Le texte jaune défilant : cette manière de présenter la situation dans la galaxie au spectateur est en fait un hommage à la série Flash Gordon qui débutait par un texte défilant identique et qui résumait l'épisode précédent.
Tous les films de la saga débutent de la même manière. Tout d'abord il y a un plan extérieur d'un vaisseau spatial, presque toujours suivi d'une vue intérieure de ce même vaisseau. Dans l'Épisode I, il s'agit du Radiant VII, la navette républicaine qui amène les deux Jedi sur Naboo. Dans l'Épisode II, il s'agit du vaisseau privé de la sénatrice Padmé Amidala lors de son arrivée à Coruscant tandis que dans l'Épisode III, il s'agit du chasseur Eta-2 d'Anakin Skywalker s'engageant dans la bataille spatiale au-dessus de cette même planète. Dans la seconde trilogie, on voit la corvette Corrélienne Tantive IV pourchassée par le Dévastator dans l'Épisode IV. Dans l'Épisode V, il s'agit du destroyer impérial le Vengeur larguant des sondes et pour finir dans l'Épisode VI, il s'agit de la navette de classe Lambda du seigneur Dark Vador qui se dirige vers la seconde Étoile de la Mort.
Les volets de transition entre les scènes : ceux-ci sont également un hommage aux serials du samedi matin dont Lucas était fan dans sa jeunesse (on retrouve notamment ces fameuses transitions dans Willow, film écrit et produit par Lucas).
Les phrases « que la Force soit avec toi » (May the Force be with you), et « j'ai un mauvais pressentiment » (I have a bad feeling about this) : la première est devenue célèbre à travers le monde entier, la seconde se remarque moins dans la version française à cause du manque de cohésion des traductions entre les différents films (traduite soit par « j'ai un étrange pressentiment », soit par « cela ne me dit rien qui vaille »).
Chaque épisode contient au moins un duel jedi où interviennent les principaux protagonistes: Obi-Wan, Dooku, Yoda, Palpatine, Dark Vador et Luke. Tous se battent au sabre laser excepté l'empereur qui attaque avec des éclairs. La plupart des duels sont des événements clé dans le déroulement de l'intrigue et les héros n'en sortent jamais indemnes: Maul tue le maitre d'Obi-Wan qui prend alors sa relève et devient maître d'Anakin (Épisode I), Anakin tue Dooku après un premier échec où il perdra sa main (Épisodes II et III) et devient le nouveau héros du Sénat tandis que Palpatine élimine les jedi et chasse Yoda (Épisode III), Anakin devenu Vador tue Obi-Wan après un premier échec où il perd ses jambes et son visage (Épisodes III et IV), puis Luke bat Vador en lui coupant la main, après un premier échec où il a perdu la sienne (Épisodes V et VI).
Les dernières scènes sont uniquement musicales : il s'agit là encore d'un hommage aux serials du samedi matin.
Les crédits de fin sont toujours écrits en bleu sur un fond noir étoilé. La bande sonore est toujours constituée d'un medley des thèmes majeurs de l'épisode ou de la série.
Lieux de tournage
Les épisodes IV, V, et VI ont été filmés principalement aux studios d'Elstree, à Hertfordshire, en Angleterre. Les temples Mayas de Tikal, au Guatemala, servirent de décor à la Base Rebelle sur Yavin IV, dans l'épisode IV tandis que certaines scènes de cet épisode fûrent filmées au Parc national de la Vallée de la mort. Les scènes d'extérieur sur la planète de glace Hoth dans l'épisode V furent filmés à Finse, en Norvège. Enfin, les scènes sur la lune d'Endor, pour l'épisode VI, ont été tournées dans le parc d'État de Humboldt Redwoods, dans le Comté de Humboldt, en Californie.
L'épisode I fut filmé aux Leavesden Film Studios alors que les épisodes suivants le furent à Sydney, en Australie. Une scène de l'épisode II a été tournée à Séville, en Espagne. Dans ces deux épisodes, le palais italien de Caserta servit de décor au palais de Theed sur Naboo ; d'autres scènes censées se dérouler sur cette planète furent tournées au lac Como, en Italie également.
Enfin, les scènes qui se déroulent sur la planète Tatooine ont été filmées en Tunisie, à Foum Tataouine (ce qui explique le nom de cette planète fictive, "Tatooine"), pour presque tous les films. Les scènes présentant la maison de l'oncle Owen, ont été filmées au village troglodyte de Matmata en Tunisie, une partie des décors à été préservée et est visitable dans ce village du sud tunisien. Pour l'épisode VI, les dunes de sable du désert de Yuma, en Arizona, servirent de lieu de tournage alors que cette planète n'apparaît pas dans l'épisode V.
À la fois la trilogie originale et la prélogie ont demandées dix années[8] de travail (respectivement 1973 - 1983 et 1995 - 2005), la production de chaque film durant en moyenne trois ans.
Études
Lucas a bâti ses deux trilogies sur des principes récurrents dans notre civilisation. La première trilogie peut être assimilée par son propos et ses nombreuses références aux peplums à une tragédie antique. Le héros Anakin Skywalker, est un héros tragique, victime de ses passions. Débordé par son amour filial, par sa révolte contre un système en faillite, mais surtout par son amour pour la belle Padmé Amidala et son arrogance, autant de passions qu'il ne sait pas maîtriser, Anakin se laisse progressivement entraîner vers le Côté Obscur, et finit par détruire tout ce pour quoi il a toujours œuvré, et tous ceux qu'il a aimés.
La seconde trilogie, au contraire, est bâtie d'une façon très académique sur le principe d'initiation, avec beaucoup de références aux westerns, aux films d'explorateurs, d'arts martiaux et certains contes de fées. Le héros, incomplet, doit aller chercher au fond de ses forces obscures, les maîtriser pour pouvoir vaincre réellement. Ainsi, après la victoire partielle de l'épisode IV, Luke part sur la planète Dagobah, un endroit perdu, où autant de symboles, tels que l'épisode crucial de la grotte, où il s'affronte véritablement lui même (« cet endroit est l'antre du mal » lui dit Yoda, son maître), mais aussi la ressemblance avec le décor du ventre du monstre dans lequel se retrouvent ses amis au même moment nous indique qu'il effectue une introspection. L'épisode VI, Le Retour du Jedi, est étrangement calqué sur l'épisode IV, avec une autre « Étoile de la Mort ». Mais Luke a, cette fois, accompli son introspection, vaincu ses démons, ce qui lui permet de vaincre l'Empereur, non par la force, mais par le renoncement.
Deux scènes, chacune à la fin de chaque trilogie, illustrent l'endroit et l'envers du propos. Dans la première, Anakin arrive au moment où Windu s'apprête à achever Palpatine. Cédant à sa colère, il tranche la main de son supérieur et bascule définitivement du côté obscur. Dans la seconde, Luke Skywalker, qui a renoncé à tuer son père est aux prises avec l'Empereur. Alors que celui-ci s'apprête à le pulvériser, Dark Vador intervient et assassine son maître, marquant la défaite définitive du côté obscur. L'une est donc le pendant de l'autre, et elles illustrent la différence entre le destin des deux personnages.
On peut voir en Luke et Anakin les deux types de héros, confrontés à la même tâche. Anakin est un héros tragique, il est victime de ses passions. Luke au contraire réussit à les vaincre et devient un Jedi accompli. Ainsi, loin d'être grossièrement manichéenne, l'œuvre, centrée sur les héros, nous (ré)enseigne le principe de la dualité de l'être humain, posé par les philosophes grecs, mais présent dans tous les cercles de cultures. Chaque homme a un côté clair et un côté obscur, et celui-ci, assimilé aux passions, à l'irrationnel et à nos « forces intérieures » doit être maîtrisé et harmonisé avec le côté clair.
On notera que George Lucas s'est appuyé, pour construire la trame narrative de la trilogie originale de Star Wars, sur les idées de l'anthropologue Joseph Campbell, notamment sur sa théorie du monomythe, exposée dans le livre Le Héros aux milles visages (The Hero with a Thousand Faces).
Inspirations
George Lucas s'est inspiré de nombreuses œuvres ou événements réels pour construire son univers. Cependant comme tout y est conceptualisé, il est abusif de voir dans tel ou tel élément la critique d'un élément particulier de notre monde. Ainsi l'Empire Galactique représente le concept du régime totalitaire.
Plus généralement, la création de ce qui compose l'univers de la Guerre des étoiles s'inspire de cultures de notre monde, afin de créer un sentiment de familiarité. Par exemple l'architecture de la ville de Theed sur Naboo rappelle celle de Venise, celle de Geonosis rappelle des termitières, celle de Coruscant rappelle les gratte-ciel de New York, etc. Il en va de même pour les costumes, décors, véhicules et autres accessoires. Le véhicule du Sénateur Bail Organa dans l'épisode III, par exemple, est directement inspiré de l'AC Cobra.
Le Japon médiéval [modifier]
George Lucas reconnaît s'être inspiré de la Forteresse cachée d'Akira Kurosawa ; il connaissait d'ailleurs Kurosawa puisqu'il a coproduit (avec Francis Ford Coppola) un de ses films, Kagemusha (l'Ombre du guerrier).
Certains costumes sont inspirés de cette époque, comme les robes des Jedi qui font penser aux kimonos et l'on peut entrevoir l'armure des samouraïs à travers l'aspect de l'armure portée par Dark Vador ou les coques de protection des Stormtroopers impériaux. Ceci est particulièrement évident en observant les croquis de pré-production du premier film (l'épisode IV) montrant les évolutions de la phase de conception de ces armures
La philosophie des Jedi est, elle, très proche de celle des budo modernes, et notamment de l'aïkido, et la technique de frapper en dégainant le sabre s'inspire du iaido. La Force, énergie baignant l'Univers et liant les êtres entre eux, se rapproche étrangement de la notion de ki (énergie vitale) et des expériences mystiques du shintoïsme, du bouddhisme ésotérique shingon et des shugenja (ascètes mystiques japonais).
De plus nous pouvons constater que Kenobi (Obi-wan kenobi) signifie « ceinture et épée » en japonais.
Le IIIe Reich
Né juste après la Seconde Guerre mondiale, Lucas s'est inspiré du nazisme pour créer son empire :
dans l'épisode IV, les tourelles du Millenium Falcon rappellent des scènes de cette guerre.
Les uniformes des Officiers Impériaux sont directement inspirés de ceux de l'Allemagne nazie.
Les casques de l'empire, aussi bien ceux des Stormtroopers que celui de Dark Vador par leur évasement vers le bas sont eux aussi largement inspirés par les casques allemands de la première et seconde guerre mondiale.
dans l'épisode III, Palpatine qui porte le rang de Chancelier s'attribue celui d'Empereur, tout comme Hitler qui était Kanzler devient Reichsführer.
Les États-Unis d'Amérique
Pour sa nouvelle trilogie, Lucas s'est inspiré des États-Unis d'Amérique modernes envers lesquels il est très critique :
L'Alliance Inter-Corporations, la Fédération du Commerce en particulier, sont une extrapolation des lobbies qui contrôlent la politique américaine et mondiale. En cela, la demande d'aide de la reine Amidala dans La Menace fantôme est représentative des embrouilles bureaucratiques fomentées par les lobbies.
La faiblesse du Sénat et sa démocratisation sont aussi une extrapolation du sénat américain et de l'assemblée de l'ONU.
Une armée puissante qui peut intervenir partout dans la Galaxie comme sur le monde.
La phrase d'Anakin Skywalker « si tu n'es pas avec moi, alors tu es contre moi » dans l'Episode III rappelle celle de George W. Bush concernant sa guerre contre le terrorisme. Ce à quoi Obi Wan rétorque que « seuls les Sith sont aussi absolus ».
La guerre des clones qui fait l'objet des épisodes II et III, et qui se révèle un coup monté par Palpatine pour justifier l'avènement d'un gouvernement autoritaire, (celui-ci contrôlant en fait les deux camps), est une référence à l'ambiguité des rapports entre CIA et terroristes.
On peut également remarquer une analogie entre le mouvement séparatiste et la Guerre de sécession qui a eu lieu aux États-Unis de 1861 à 1865 (11 états du sud avaient proclamé leur indépendance vis-à-vis des États-Unis, en formant les États Confédérés d'Amérique. Ceci déclencha la guerre qui se termina par la défaite des confédérés et leur retour dans l'Union).
Autres inspirations pour les costumes
Les costumes royaux et coiffures que portent les reines de Naboo semblent largement inspirés des costumes d'apparat que portaient jadis les femmes indiennes et les souveraines chinoises. Le maquillage blanc est aussi des plus semblables. La plupart des costumes utilisés pour les scènes ayant lieu dans la ferme où Luke fut recueilli, sont des costumes répliques de vêtements portés par les peuples des régions rurales de la corne africaine (Abyssinye, Soudan, Kemet, Égypte Negro-Antique).
CETTE PREMIERE PARTIE GEORGE LUCAS SURVOLE SEULEMENT LA TRILOGIE CLASSIQUE , PLUS TARD VIENDRA DES PARTIES BEAUCOUP PLUS RICHES ET DETAILLEES SUR CETTE TRILOGIE .
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